UNIX.TXT Jacques chevalier le 08 02 1997 ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿ ³ TCP/IP ³ ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ Protocole utilisés‚ : TCP/IP Il est facile d'émuler un terminal unix au moyen d'un logiciel appel‚ TELNET que l'on peut trouver sur différents systèmes d'exploitation. TCP/IP est libre de droits, il est performant et reconnu par Mac Os, Windows 9X, NT, UNIX et internet. ( en revanche il n'est pas prévu pour windows 3.11 ) Il est donc fort recommandé‚ pour UNIX. APPLICATION : TELNET TRANSPORT : TCP RESEAU : IP LIAISONS : DRIVERS MATERIEL : CABLES COAXIAUX Numéro de la carte réseau et de l'ordinateur : MAC Chaque carte dispose d'un numéro unique au monde, appelé aussi adresse mac. Les premiers chiffres son réservés à la marque, ensuite ca incrémente sur les chaines de fabrication pour chaque nouveau nombre. NUMERO DE RESEAU Les numéros de réseaux sont codés sur 4*8 bits. On distingue 3 classes de réseaux : - CLASSE A : Les 8 bits de poids fort sont réservés au numéro de réseau, et les 24 bits qui restent sont pour les stations. Numéro de réseau réservé‚ de 0 à 127. - CLASSE B : Les 16 premiers bits sont réservés au numéro de réseau, et les 16 bits qui restent sont pour les stations. Numéro de réseau réservé de 128 à 191. - CLASSE C : Les 24 premiers bits sont réservés au numéro de réseau, et les 8 bits qui restent sont pour les stations. Numéro de réseau réservé de 192 à 223. NUMERO DE MASQUE Permet de filtrer des utilisateurs pour l'accès d'un sous-réseau par pont routeur ou routeur. exemple : masque pour un reseau de classe C : 255.255.255.0 ADRESSE IP Dès lors qu'il est muni d'une carte réseau, chaque ordinateur dispose d'une adresse IP qu'il doit en partie à cette carte, et en partie au réseau. Par exemple mon adresse IP est 193.74.26.54 QUELQUES APPLICATIONS POUR LE RESEAU ping : ping suivi d'une adresse IP renvoie un resultat qui indique si un echange de protocole a eu lieu et sa durée. ping 0.0.0.0 ou ping 127.0.0.1 permet de tester sur soi même le protocole TCP/IP. - ensuite, chez moi,un ping sur moi même avec mon adresse effective : ping 193.74.26.0 devrait indiquer si ma carte réseau est bien configurée et connectée.(pour se voir dans le voisinage réseau ). - et enfin ping 193.74.26.40 me permet de tester si un échange se fait avec le serveur UNIX SCO d'Alain et moi même. telnet : on le trouve dès qu'on a installé‚ TCP/IP sous windows ou UNIX ou autre. C'est un ‚émulateur de terminal VT100, c'est très pratique pour avoir un compte sur un serveur unix. on lance par telnet alain ou bien telnet 193.74.26.40 certaines versions demandent cette adresse après son lancement. ftp : Permet un echange de fichiers via TCP/IP entre un serveur distant et le système d'exploitation de la machine locale. permet de se loguer de la même manière qu'avec telnet, mais tout en travailant avec le système d'exploitation local. Très bien pour le transfert de fichiers. ÚÄÄÄÄÄÄÄÄ¿ ³ UNIX ³ ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÙ Comme chaque ordinateur a son propre processeur, voir plusieurs, UNIX enrobe donc ce processeur d'une couche logicielle appelée noyau ou kernel, dont la surface externe est comune et prévisible pour les programmes, une fois implémentés. Cette couche contient la gestion de toutes les entrées sorties, comme un disque dur, un clavier, un ecran, un répertoire ou un fichier, en faisant croire au système que tout n'est que fichier. exemples : mon repertoire /jack/ est dans /home/jack la console tty0 est dans /dev/tty0 la disquette fd0 est dans /dev/fd0 et que même les répertoires ne sont en fait que des fichiers qui pointent vers d'autres fichiers. UNIX est capable de travailler avec n'importe quel processeur, pourvu qu'un noyau ait été fabriqué exprès pour lui. Les applications, qui vont s'installer autour du noyau sont donc facilement standartisées,et elles sont donc les mêmes pour toutes les machines. UNIX est non seulement indépendant du processeur, mais aussi multitâche et multi utilisateurs. UNIX peut se connecter à telnet ce qui n'est pas le cas de WINDOWS95 (je veux dire qu'on peut se connecter a unix via telnet, mais pas à windows) sur des fichiers. exemple : première partition du premier disque dur scsi : /dev/sda0 pour un programeur en C, il est beaucoup plus facile de lire ou d'écrire dans un fichier que d'atteindre directement le système. VI : C'est le seul éditeur standart reconnu par toutes les versions d'unix. Ses commandes peuvent dérouter au début, honêtement il est chiant mais on lui pardonne car il est très puissant. N'oublions pas qu'il n'y a plus cette barrière des 640 Ko du dos, et que vi peut travailler sur plusieurs documents en même temps ! vi dispose de trois modes : - le mode commande ( dans lequel on est lors du lancement de vi ) - le mode saisie ( taper du texte ) - le mode ligne de commande ou mode ex dans lequel il est possible d'invoquer des commandes spéciales, redirigées depuis l'editeur provisoire. Ces commandes demandent en final une validation de la touche d'entrée. QUELQUES COMMANDES POUR UTILISER VI : La touche ECHAP permet de passer en mode commande. Pour commencer à saisir du texte au clavier, on peut taper i pour insert ou bien a pour append. pour effacer un caractŠre ECHAP puis s ou d pour effacer une ligne "" dd pour effacer un mot "" dw pour quitter ECHAP :q entr‚e ou :q! quitter et annuler les modifs ou :qw quitter en enregistrant ou ZZ idem ou :w pour simplement enregistrer. :n permet de donner un nom au fichier. QUELQUES COMMANDES UNIX : login nom : permet de se connecter au système si on a le droit EXEMPLE : login jacques ceci va avoir pour conséquence de demander un mot de passe qui va m'autoriser à démarer. logout : permet de se déconnecter idem "exit" et les touches ctrl+d passwd : pour changer de mot de passe hostname : mettre un nom à la machine (root) domainname : mettre un nom au domaine de travail (root) adduser : ajouter un compte utilisateur. r‚serv‚ au superviseur (root) deluser : le meilleur moyen de supprimer un compte utilisateur proprement et définitivement. Commande réservée au superviseur. (root) userdel : idem deluser (root) ls : comme dir du dos ls -a montre mˆme les fichiers cach‚s. ls -R montre tout les fichiers de tous les sous r‚pertoires. man : un peu comme le help du dos chdir, mkdir, rmdir, cd, toutes ces commandes font la même chose que sous dos mais même deux jokers seront efficaces dans une recherche, et leur positionnements ne peuvent plus suprimer tout critère de recherche par exemple, dir *inux.* ne donnera plus *.* comme c'est le cas sous dos. Au lieu de backslash ("\") du dos, on utilise slash ("/"). de même que bonnet blanc n'a jammais copié sur blanc bonnet. cp : copie de fichiers. ln : crée un raccourci qui mene vers un fichier echo : identique au dos wall : désigne tous les utilisateurs connectés à ce moment l… par exemple echo "bonjour" |wall dit bonjour à tous ceux qui sont connectés s'ils autorisent les messages. il est également possible de préciser un fichier, une unité, ou bien un utilisateur. EXEMPLE : echo "bonjour ! comment allez vous ?" |alain ceci aura pour effet d'afficher un bonjour alain de la part de jaques. rm : supprimer un fichier ou un r‚pertoire avec l'otion -r ou -R touch : créer un fichier vide cat >> fichier : ecrit dans un fichier, comme copy con du dos cat fichier : visionne fichier mesg : autorise l'envoi de messages à l'ecran des autres utilisateurs. mesg y / mesg n ( oui ou non ) set : affiche le contenu des variables d'environement find : trouver who : qui est connecté ? w : qui fait quoi ? whoami : je me souviens pas qui je suis ! (et aussi who am i ) ps : liste des taches actives kill n° tache : destruction d'une tache active mount : monter un volume EXEMPLE: mount /dev/hda1 /disque_c: mke2fs /dev/fd0 1440 : formater une disquette 1,44 Mo mount -t extd2 /dev/fd0 /mnt monter la disquette dans le r‚pertoire /mnt umount /dev/fd0 : à faire si l'on doit enlever la disquette (sino c'est le bloquage du système) e2fsck : verifie le disque et les fichiers au format ext2fs (très répandu ) LES COMPTES UTILISATEURS Créer un compte utilisateur, c'est donner un droit d'accès, un mot de passe, un répertoire personnel, et des droits restreints … des fichiers exécutables et des fichiers de données (voir adduser ou useradd) Le compte "root" est celui du superviseur qui n'a absolument aucune restriction. Il ne doit servir qu'a faire de la maintenance, on ne le prend que par n‚cessit‚. Le superviseur peut réinitialiser les mots de passe des utilisateurs et changer leurs droits. Un superviseur doit être sage, juste et prudent car on ne travaille pas seul, et le but est un climat de confiance. les répertoires de chaque compte sont généralement dans /home exemple /home/jacques chaque compte peut posséder un fichier de démarrage où on peut éventuellement lancer des programmes, modifier les variables d'environement. Ce fichier se nomme ".profile " son point le rend invisible au ls sans paramètre. On peut également choisir le shell d'environement (sorte de command.com) Il y en a trois qui sont très populaires : le bourn shell (bsh), le korn shell (ksh) et le C shell (csh) Sous Linux, moi j'ai le bourne again shell (bash) qui est très sérieux, puissant et très riche. On peut même les lancer au prompt comme ca là…! exemple csh normalement déclenche le C shell. ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿ ³ LINUX ³ ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ ÚÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ¿ ³ ³ ³ INSTALLATION DE LINUX : avec la distribution SLACKWARE ³ ³ ce qui m'a paru très important ³ ³ pour y arriver ( j'ai pas mal galéré ) ³ ³ ³ ÀÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÙ Avant de démarrer l'installation, on peut préparer éventuellement les partitions du disque dur destiné à LINUX avec fdisk (du dos), surtout si on veut un espace de swap et une partition dédiée. - Soit on supprime une partition FAT, de manière a obtenir de la place pour pouvoir en créer une dédiée a linux, - Soit on installe linux sur la FAT du dos (mais ce n'est pas très optimal) - Soit on utilise un logiciel comme fips ou partition magic qui permettent de modifier la taille de celles-ci. Si vous débutez utilisez plutôt partition magic qui gère même les partitions ext2fs dédiées à linux. 1°/ créer les 2 disquettes de démarrage et d'installation boot et root la disquette boot doit permetre de détecter le cédérom il est important de la créer avec les bons paramètres. la disquette boot est créée avec le fichier rawrite.exe : par exemple rawrite cdu31a pour ceux qui ont un cédérom sony cdu31a c'est quand même bien plus pratique d'installer LINUX depuis un cd qu'avec des disquettes. la disquette root se fait de la même façon, mais avec en paramètre d'autres fichiers, par exemple rawrite umsds144 . Cette diquette aussi est très importante. Elle contient le logiciel d'installation de LINUX, fdisk et d'autres utilitaires. ATTENTION, ce ne sont pas des disquettes de démarrage de LINUX, elles ne sont là… que pour l'installer la première fois. car il faut bien etre sous LINUX pour installer LINUX !!! et la première fois, ce n'est pas sur le dique dur qu'on démarre. 2°/ installation avec les deux disquettes de démarrage On part d'un ordinateur éteint, on introduit la disquette boot, et on démarre. un message apparait à l'écran, une invite à entrer un paramètre éventuel. Ce n'est généralement pas nécessaire, on tape entrée et ca continue. le deuxième message, c'est pour changer et mettre la disquette root. A la fin, un message invite à se loguer : Il faut taper root puis entrée. Ensuite, on peut lancer fdisk (de LINUX ). Si on veut des partition dédiées à LINUX ( ce qui veut dire qu'on avait déja préparé le disque avec fdisk ou autre pour faire de la place au préalable ) 3°/ Démarrage de l'interface d'installation Ensuite, on lance la commande setup setup propose de choisir les modules que l'on veut installer. Il faut absolument prendre les modules A, AP, Q et N si on veut se connecter à un réseau. A : système de base AP : aplications utiles Q : Sources et exécutables des différentes versions du noyau ( c'est très iportant pour les spécificités de chaque ordinateur de pouvoir se choisir un noyau sur mesure et de le compiler ) N : Gestion du réseau TCP/IP, courier electronique et forum usenet. Pour le reste, l'interface est assez conviviale, et on y arrive facilement avec un peu de bon sens et de curiosité. Une chose importante cependant, est l'installation de lilo. lilo est l'abréviation de LINUX LOGIN . Il permet de rendre le disque dur bootable pour LINUX, de faire un multi boot, et de passer éventuellement des paramètres qui seront pris en compte au démarrage, par exemple pour le réseau. Si vous installez un multiboot, lors du démarrage, le prompt est : Lilo : vous devez entrez en toutes lettres le nom du système que vous avez choisi de démarrer. Par exemple dos puis touche d'entrée ou linux et entrée. Lors du setup, faire bien attention au noms que l'on choisira de mettre au boot spécifié, car c'est ce qu'il faudra taper pour démarrer tel ou tel autre système d'exploitation. Utilisez plutôt des noms simples comme "dos" et "linux" plutot que des formules magiques qu'on oublie. nota: la touche de tabulation permet de voir les noms reconnus. 4°/ C'est pas fini, il faut recompiler le noyau Sur ma machine, avec ma version, c'était dans /usr/src/linux donc on tape 'cd /usr/src/linux' et ensuite 'make menuconfig' et là, il va faloir faire des choix : il faut bien connaitre son système, la marque et le modèle de chaque périphérique (souris, carte son, carte r‚seau, etc...) près de 100 questions seront posées auxquelles on répond généralement par oui ou par non. C'est toujours pas fini. ensuite, on lance la compilation en tapant : 'make clean ;make dep; make zlilo' ( ou " make dep ; make image ; make zlimage" o "make bzLimage pour les gros kernels ) selon la machine, cela peut prendre quelques minutes jusqu'… plusieurs heures. Avec un 486 dx2 66mhz avec 16 MO, ca m'a pris 30 minutes. voilà c'est fini, mais n'oubliez pas de mettre un mot de passe a votre compte, de créer d'autre comptes, et de ne pas abuser du compte root. sur certaines distributions, on compile les modules en faisant (dans le répertoire /usr/src/linux) make modules make modules_install Si il vous arrive de vouloir traffiquer dans le kernel, sachez qu'on peut d'une part sauvegarder plusieurs configurations du même kernel (nom et chemin au choix), lors de l'utilisation de make menuconfig ( plus moderne que make config ) et d'autre part qu'on peut avoir plusieurs kernels différents prêts à compiler par exemple : /usr/src/linux-2.2.6 /usr/src/linux-2.2.7 /usr/src/linux-2.3.9 on n'a plus qu'à créer un ln : linux (alias pour les mac, raccourci pour windoze) la commande est : ln -s votre_repertoire linux et un exemple si vous ne comprenez pas : ln -s linux-2.2.7 linux crée un lien linux qui mène à linux-2.2.7. C'est à dire qu'en faisant cd /usr/src/linux c'est la même chose que cd /usr/src/linux-2.3.7 Important : dans les sources du kernel, on a : /usr/src/linux/mm/filemap.c /usr/src/linux/include/linux/pagemap.h qui contiennent tous les headers, #defines ( si vous ne connaissez pas le langage c, en francais ca se dit en-têtes et constantes) C'est là que tout va avoir une incidence conséquente sur la compilation ou pas du kernel. Attention à ces fichiers-clé si vous voulez que la compilation puisse se terminer sans erreur. J'ai bien voulu dire là qu'on a accès aux sources du noyau, et qu'on peut les modifier. N'importe qui peut le faire, si il a du temps pour ça. On y retrouve la même arborescence que dans menuconfig. On peut télécharger par internet des kernels ultra récents, mais le résultat n'est pas garanti.. 5°/ Si ‡ça ne marche pas Avez vous pensé‚à…rebooter ? On peut relancer la commande setup et prendre en compte les changement. Il faut peut être le mettre à jour. dans etc/rc.d/rc.inet1 est un fichier ascii de commandes du schell pour les initialisations spécifiques au réseau. Il faut y vérifier les variabes, comme nom de machine, nom de domaine, adresse ip, masque ip etc.. dans ce répertoire, il y a d'autre fichiers de configuration ‚ editables.  6°/ impossible d'installer linux car le cédérom n'est pas reconnu : Si le lecteur de cédérom existe et qu'il fonctionne sous dos ou autre winxx, alors il faut recopier tout le répertoire slakware du cédérom du même nom sur le disque dur. attention, il est préférable que le disque dur soit partitionné en fat16, car linux seulement dans les distributions les plus récentes peut lire sur une partition fat32 (même si a partir du kernel 2.0.0 on peut le faire, c'est seulement après avoir recompilé le noyau et en n'omettant pas de le préciser dans menuconfig). 7°/ Comment je me suis connecté à internet sous linux J'ai deux providers (fournisseurs d'accès à internet) : Aol et Freesbee. Pourquoi ? Parcequ'une fois abonné a Aol, j'ai vu que seul le programme Aol permet la connection à internet, pas question de se connecter directement avec netscape ou internet explorer. Le mot de passe est alors toujours incorrect. Et comme il n'y a pas de logicel de connection AOL sous linux, Pas question de l'utiliser comme fournisseur d'accès dans ce système d'exploitation. J'ai donc utilisé freesbee. J'ai commencé par rassembler toutes les informations dont je disposais. NOM : Freesbee TELEPHONE : 08 05 02 40 01 ADRESSE IP: 212.129.0.2 L'adresse ip n'était pas indiquée sur le kit de connection. Pour le connaitre, j'ai installé ce kit sous windoze95, puis je me suis connecté. La premiere page HTML que j'ai vue me souhaitait la bienvnue à FREESBEE. l'adresse etait : http://www.freesbee.fr Aussitôt, dans une fenetre dos, j'ai lancé la commande : ping www.freesbee.fr J'ai obtenu la vraie adresse ip : 212.129.0.2 Encore quelques informations a glaner avant de rebooter sous linux: CONFIGURATION DU MODEM POUR INTERNET : correction du flux de données: matériel : RTS/CTS nombre de bits : 8 parité : aucune bit d'arrêt : 1 vitesse max : 57600 bauds terminal : V42bis port (sous dos): com2 adresse ip : dynamique DHCP : 255.255.255.255 Redémarrage sous Linux. J'ai installé KDE, qui est une interface graphique qui utilise XFREE86, qui ressemble un peu a win95 et MAC OS. Dans KDE, j'ai ouvert une fenêtre terminal (l'equivalent d'une fenêtre dos sous windoze). Dans cette fenête, j'ai tapé : kppp. kppp est le logiciel de connection téléphonique multiusage. J'ai configuré kppp avec toutes les infos obtenues plus haut, (très facile). Dans programme à lancer à la connection, j'ai mis netscape. J'ai cliqué sur connection, et tout s'est très bien passé. Il y a deux autres programme de script/terminal pour acces au modem minicom en mode ligne de commande et seyon sous xfree86. Leur configuration demande des dizaines de pages d'explications. dont je laisse le soin a d'autres personnes plus competentes de le faire. Heureusement, kppp sous kde simplifie grandement l'accès à internet et autre.Il existe aussi des logiciels de minitel et de telephone sur internet (téléphoner au tarif local a l'aide du pc). 8°/ COMMENT J'AI CONFIGURÉ LE RÉSEAU SOUS LINUX AVEC DES MACHINES WIN95 Pour faire comuniquer du unix avec du mikro$oft, il faut un protocole que tout le monde connait, ou plutôt que tout le monde reconnait. Je n'avais pas le choix. C'était TCP/IP. J'ai choisi le réseau ethernet, c'est à dire que Les pc sont reliés physiquement entre eux par un cable coaxial, un peu comme une guirlande de noël sauf qu'il y a un bouchon electronique a chaque extrémité, et que ce cable est relié aux P.C par l'intermédiaire de cartes réseau. J'ai commencé par définir des adresses ip pour tout le monde. Sur les bécanes sous windoze, j'ai installé tcpip et mis des adresses ip fixes pour intranet, avec les 2 octets de poids fort identiques pour tout le monde : 169.254.?.? DHCP: 255.255.255.255 voici les adresses ip et noms de tout le monde : -sous WINDOZE 169.254.1.1 laetitia.uxtobirza laetitia 169.254.141.236 gaston.uxtobirza gaston 169.254.246.199 iceman.uxtobirza iceman -sous LINUX 169.254.1.1 martin.uxtobirza martin 169.254.141.236 placebo.uxtobirza placebo 169.254.246.199 manix.uxtobirza manix On voit que à chaque nom est associé .uxtobirza cela signifie que tous ces ordinateurs sont du même domaine uxtobirza. Un domaine est un sous réseau qui peut être éventuellement fermé à l'extérieur du réseau ou bien dont l'accès est filtré. On voit aussi que placebo et iceman ont la même adresse ip et pareil pour gaston et manix ou laetitia et martin. C'est tou à fait possible, tcpip le permet, sauf que c'est la même machine, avec un multiboot linux et windows. On a vu plus haut que Lilo permet ce genre de facétie. Ensuite, comme tout marchait bien sous windows, (j'ai vu que ca marchait, en faisant des ping s. Si vous ne connaissez pas la commande ping, attendez la suite, car c'est de linux qu'on parle...) comme tout marchait bien sous windoze, J'ai redémarré les engins pour faire la même chose sous linux. J'ai recompilé mon noyau (ou kernel. voir plus haut.) en m'assurant que toutes les options de réseau tcp/ip étaient activées, et ensuite, que ma carte réseau ( une pci NE2000 ) était bien sélectionnée. Après rebootage, sur placebo, j'ai tapé : ping 169.254.141.236 C'est à dire que j'ai envoyé un est-ce que tu m'entends à gaston du groupe uxtobirza, et c'est placebo qui m'a répondu : oui, il t'entend, et le temps qu'il a mis à capter la réponse est inférieur à 10ms.(essayez si vous me croyez pas). Et je me suis dit comme ca que taper tous ces numéros ca devient gonflant à la longue, ca serait bien qu'on fasse ping gaston, ou ping martin. Eh ben c'est dans un fichier qui s'appelle hosts : /etc/hosts. J'explique tout dans le chapitre 9 qui traite des fichiers de configuration. J'ai modifié ce fichier moi même, et c'était vachement facile. J'ai fait logout, je me suis relogué, et j'ai fait ping gaston (gaston était connecté) et ca a répondu impeccable. Du poste ouindoze, j'ai lancé telnet, et j'ai mis l'adresse ip de placebo, et là, magique, j'ai eu le login dans une fenêtre, et j'ai pu aller dans unix depuis le pc ouindoze. Le tcp/ip était en action. Il ne restait plus qu'à mettre en route le reste. Le reste, c'est le workgroup. (partage des fichiers et des imprimantes.) Sous ouindose, on installe le netbeui ou netbios pour activer ça. Sous unix, et maintenant sous linux, on appelle cela smb. C'est disponible à la compilation du kernel. ( à vérifier avant toute installation ). Avec samba, sous l'environement kde, le workgroup est vraiment transparent, et il communique avec les machines kro$oft. QU'EST CE QUE SAMBA OU SMB ? Le protocole SMB est utilisé par Microsoft Windows 3.11, NT et 95 pour partager des disques et des imprimantes. En utilisant les outils Samba d'Andrew Tridgell, les systèmes Unix (Linux inclus) peuvent également partager des disques et des imprimantes avec des hôtes Windows. Vous pouvez faire quatre choses avec Samba : 1. Partager un disque Linux pour des machines Windows ; 2. Accéder à disque Windows depuis une machine Linux ; 3. Partager une imprimante Linux pour des machines Windows ; 4. Utiliser une imprimante Windows à partir d'un hôte Linux. LA CONFIGURATION DE SAMBA tester le partage entre machines linux. EXEMPLE : depuis manix : ping placebo mount -t nfs placebo:alceste /repertoire_reseau_1 depuis placebo : ping manix mount -t nfs manix:partage /repertoire_reseau_1 faites un ls dans /repertoire_reseau_1 (qui a intérêt a être vide au préalable ). Si vous voyez les fichiers d'un autre pc, c'est gagné. Vous pouvez ataquer la configuration de samba. Les prochains programmes a lancer sont mountd et nfsd. Mais d'abord il faut editer un autre fichier, /etc/exports. Disons que je veux que le systeme de fichiers /mn/eris/local qui est sur la machine eris soit disponible sur la machine apollon. Je l'indique dans /etc/exports sur eris : /mn/eris/local apollon(rw) La ligne ci-dessus donne a apollon un acces en lecture/ecriture sur /mn/eris/local. Au lieu de rw on pourrait mettre ro pour read only (lecture seule, c'est la valeur par defaut). D'autres options existent, et je parlerai de quelques unes liees a la securite plus loin. Elles sont toutes decrites dans la page de manuel exports qu'il faut lire au moins une fois dans sa vie. Il y a de meilleures facons de faire que de lister tous les hosts dans le fichier exports. Peuvent etre autorises a monter un systeme de fichiers NFS, des groupes réseaux (netgroups) si vous utilisez NIS (ou NYS, auparavant connu sous le nom YP), des noms de domaines avec jokers et des sous reseaux IP. Mais il faudra verifier qui peut obtenir un acces auserveur avec ce type d'autorisations groupees. Note : ce fichier exports n'utilise pas la même syntaxe que d'autres Unix. Ce HOWTO contient une section sur la facon dont les autres Unix exportent leurs fichiers. Maintenant nous sommes prets a lancer mountd (ou peut-etre s'appelle- t-il rpc.mountd), puis nfsd (qui s'appelle peut-etre rpc.nfsd). Ils liront tous deux le fichier exports. Si vous modifiez /etc/exports, vous devrez vous assurer que nfsd et mountd savent que le fichier a change. La facon traditionnelle est de lancer exportfs. Beaucoup de distributions Linux n'ont pas le programme exportfs. Si c'est le cas sur votre machine, vous pouvez installer ce script : ______________________________________________________________________ #!/bin/sh killall -HUP /usr/sbin/rpc.mountd killall -HUP /usr/sbin/rpc.nfsd echo re-exported file systems ______________________________________________________________________ Sauvez-le dans /usr/sbin/exportfs par exemple, et n'oubliez pas de lui appliquer chmod a+rx. Desormais, chaque fois que vous changez votre fichier exports, lancez ensuite exportfs en root. Maintenant, verifiez que mountd et nfsd fonctionnent correctement. D'abord avec rpcinfo -p. Il devrait donner quelque chose du genre : ______________________________________________________________________ program vers proto port 100000 2 tcp 111 portmapper 100000 2 udp 111 portmapper 100005 1 udp 745 mountd 100005 1 tcp 747 mountd 100003 2 udp 2049 nfs 100003 2 tcp 2049 nfs ______________________________________________________________________ On voit que le portmapper a annonce ses services, de meme que mountd et nfsd. Si vous obtenez : rpcinfo: can't contact portmapper: RPC: Remote system error - Connection refused ou quelque chose du style c'est que le portmapper ne tourne pas. Corrigez ca. Si vous obtenez No remote programs registered alors soit le portmapper ne veut pas vous parler, soit quelque chose ne marche pas. Tuez nfsd, mountd et le portmapper et essayez de recommencer. Apres avoir verifie que le portmapper rend compte des services vous pouvez verifier aussi avec ps. Le portmapper continuera a afficher les services meme si les programmes qui les offrent ont crashe. Il vaut donc mieux verifier par ps si quelque chose ne marche pas. Bien sur, vous devrez modifier vos fichiers systemes rc pour lancer mountd et nfsd au demarrage de la meme facon que le portmapper. Il y a de tres fortes chances que les scripts existent deja sur votre machine, vous aurez juste a decommenter les bonnes lignes ou les activer pour les bons runlevels (pardon niveaux d'execution) d'init. Quelques pages de manuel avec lesquelles vous devriez etre familier : portmap, mountd, nfsd et exports. Bon, si vous avez tout fait exactement comme j'ai dit vous etes prets a enchainer sur le client NFS. 4 4. . Installer un client NFS Tout d'abord il faudra compiler un noyau avec le systeme de fichiers NFS, soit compile dans le noyau, soit disponible sous forme de module. Si vous n'avez encore jamais compile un noyau vous aurez peut etre besoin de consulter le HOWTO du noyau. Si vous utilisez une distribution tres cool (comme Chapeau Rouge) et que vous n'avez jamais trifouille le noyau (pas toucher toucher) il y a des chances que NFS soit automagiquement disponible. Vous pouvez maintenant, a l'invite (prompt) du root, entrer la commande mount appropriee et le systeme de fichiers apparaitra. Continuons avec l'exemple de la section precedente, nous voulons monter /mn/eris/local depuis eris. La commande est : ______________________________________________________________________ mount -o rsize=1024, wsize=1024 eris:/mn/eris/local /mnt ______________________________________________________________________ (Nous reviendrons plus tard sur les options rsize et wsize.) Le systeme de fichiers est maintenant disponible sous /mnt et vous pouvez faire un cd sur lui, puis un ls et regarder les fichiers individuellement. Vous remarquerez que ce n'est pas aussi rapide qu'avec un systeme de fichiers local, mais beaucoup plus pratique que ftp. Si, au lieu de monter le systeme de fichiers, mount renvoie un message d'erreur comme mount: eris:/mn/eris/local failed, reason given by server: Permission denied alors le fichier exports est incorrect, ou vous avez oublie de lancer exportfs apres avoir modifie le fichier exports. S'il dit mount: clntudp_ipdate: RPC: Program not registered cela signifie que nfsd ou mountd ne tourne pas sur le serveur. Pour vous debarrasser du systeme de fichiers, vous pouvez faire : ______________________________________________________________________ umount /mnt ______________________________________________________________________ Pour que le systeme monte automatiquement un systeme de fichiers NFS au demarrage, editez /etc/fstab de la facon habituelle. Par exemple avec une ligne comme celle-ci : Les deux « daemons » suivant sont nécessaires pour Samba. Ils sont généralement installé dans le répertoire /usr/sbin et sont lancés soit au démarrage soit par inetd. Des scripts d'exemple sont présentés dans la section ``Lancer les daemons''. smbd Le daemon SMB ; nmbd Propose le support du serveur de nom NetBIOS aux clients. En général, les binaires Samba suivant sont installés dans /usr/bin, bien que leur emplacement soit variable. smbclient Un client SMB pour machines Unix ; smbprint Un script pour imprimer sur l'imprimante d'un hôte SMB ; smbprint.sysv Comme ci-dessus, mais pour des Unix SVR4 ; smbstatus Liste les connexions SMB présentes sur localhost ; smbrun Un script pour faciliter le lancement d'applications sur des hôtes SMB. De plus, un script nommé « print » est inclus dans cet HOWTO. Il sert d'interface au script smbprint. Le paquetage Samba est simple à installer. Il suffit de récupérer les sources depuis les sites mentionnés plus haut, et de lire les fichiers README fournis dans la distribution. Le fichier docs/INSTALL.txt fourni un ensemble d'instruction simple pour une configuration pas à pas. Installez les daemons dans /usr/sbin et les autres programmes dans /usr/bin. Installez les pages man dans /usr/local/man. Lors de la compilation du paquetage Samba, vous avez dû spécifier dans le Makefile l'emplacement du fichier de configuration, smb.conf. Il se trouve généralement dans /etc, mais vous pouvez le placer où bon vous semble. Dans la suite du document, nous considérerons que ce fichier de configuration est /etc/smb.conf, que le fichier de log est /var/log/samba.log.%m (valeur de « logfile » dans le Makefile) et que le répertoire des _ l_ o_ c_ k_ s (verrous) est /var/lock/samba (« lock directory » dans le Makefile). Installez le fichier de configuration, smb.conf. Allez dans le répertoire dans lequel vous avez compilé Samba. Consultez le fichier README dans le répertoire examples/simple. Copiez le fichier smb.conf de ce répertoire vers /etc. ATTENTION ! Si vous utilisez une distribution Linux et que vous avez déjà installé Samba, il doit déjà exister un fichier smb.conf dans /etc. Vous devriez sans doute commencer avec celui-là. Si vous ne désirez pas placer votre fichier de configuration dans /etc, mettez le dans le répertoire que de votre choix, et faites un lien symbolique dans /etc : ln -s /path/vers/smb.conf /etc/smb.conf 4 4. . Laancer les daemons Les deux daemons SMB sont /ust/sbin/smbd et /usr/sbin/nmb. Vous pouvez lancer les daemons Samba depuis l'inetd ou en tant que processus indépendants. Si vous êtes en train de configurer un serveur de fichier, ils devraient être lancés depuis l'inetd afin de pouvoir être redémarrez s'ils sont tués. Si vous comptez simplement utiliser les services SMB occasionnellement, vous pouvez démarrer les démons depuis un script /etc/rc.d/init.d ou même les lancer à la main lorsque vous en avez besoin. Pour lancer les daemons depuis l'inetd, mettez les lignes suivantes dans le fichier de configuration d'inetd, /etc/inetd.conf : # SAMBA NetBIOS services (for PC file and print sharing) netbios-ssn stream tcp nowait root /usr/sbin/smbd smbd netbios-ns dgram udp wait root /usr/sbin/nmbd nmbd Et relancez le daemon inetd avec la commande : killall -HUP inetd Pour lancer les daemons depuis les scripts de démarrage, copier le script suivant sous le nom /etc/rc.d/init.d/smb et faites des liens depuis les fichiers spécifiés dans les commentaire sur ce script : #!/bin/sh # # /etc/rc.d/init.d/smb - démarre et stoppe les services SMB. # # Les fichiers suivants doivent être des liens symboliques vers ce fichier~: # /etc/rc.d/rc1.d/K35smb (Kille les services SMB à l'extinction) # /etc/rc.d/rc3.d/S91smb (Démarre les services SMB en mode # multi-utilisateur) # /etc/rc.d/rc6.d/K35smb (Kille les services SMB au redémarrage) # Charge la librairie de fonctions . /etc/rc.d/init.d/functions # Charge la configuration réseau . /etc/sysconfig/network # Vérifie que le réseau fonctionne [ ${NETWORKING} = "no" ] && exit 0 # Traite les arguments case "$1" in start) echo -n "Starting SMB services: " daemon smbd -D daemon nmbd -D echo touch /var/lock/subsys/smb ~;; stop) echo -n "Shutting down SMB services: " killproc smbd killproc nmbd rm -f /var/lock/subsys/smb echo "" ~;; *) echo "Usage: smb {start|stop}" exit 1 esac 5 5. . Configuration générale (/etc/smb.cconf) La configuration de Samba sur une machine Linux (ou sur un autre Unix) est contrôlée par un seul fichier, /etc/smb.conf. Ce fichier indique quelle ressources système vous désirez partager avec le monde extérieur, et quelle restrictions vous voulez mettre dessus. Puisque les chapitres suivants vont traiter du partage de fichier et d'imprimantes avec des machines Windows, le fichier smb.conf présenté dans ce chapitre est aussi simple que possible, en guise d'introduction. Ne vous inquiétez pas pour les détails, en tout cas pas encore. Les chapitres suivants vont présenter les concepts fondamentaux. Chaque partie du fichier commence par une entête, comme par exemple [global], [homes], [printers], etc... La section [global] définit quelques variables communes pour le partage de toutes les ressources. La section [homes] permet à un utilisateur distant d'accéder à son répertoire d'accueil (et uniquement aux sien) sur la machine Linux locale. C'est-à-dire que si un utilisateur Windows essaye de se connecter à ce répertoire partagé depuis sa machine Windows, il sera connecté sur sa répertoire d'accueil personnel. Notez que pour cela, il doit posséder un compte sur l'hôte Linux. Le fichier smb.conf suivant donné en exemple permet à des utilisateurs distants d'accéder à leur répertoire _ h_ o_ m_ e sur la machine local et d'écrire dans un répertoire temporaire. Pour qu'un utilisateur Windows puisse voir ces partages, il faut que l'hôte Linux soit sur le réseau local. Ainsi l'utilisateur connecte un lecteur réseau depuis le gestionnaire de fichiers Windows ou l'Explorateur. Veuillez noter que dans les chapitres suivants, des champs seront ajoutés à ce fichier pour permettre à plus de ressources d'être partagées. ; /etc/smb.conf ; ; Assurez vous de relancer le serveur après avoir fait des changement , dans ; ce fichier. Par exemple~: ; /etc/rc.d/init.d/smb stop ; /etc/rc.d/init.d/smb start [global] ; décommentez cette ligne si vous désirez autoriser les invités (comptes ; "guest") à se connecter ; guest account = nobody log file = /var/log/samba-log.%m lock directory = /var/lock/samba share modes = yes [homes] comment = Répertoire homes browseable = no read only = no create mode = 0750 [tmp] comment = Espace disque temporaire path = /tmp read only = no public = yes 6 6. . PArtager un lecteur linux avec des machines windows Comme vous pouvez le constater avec le fichier smb.conf ci-dessus, partager des disques Linux avec des utilisateurs est simple. Néanmoins, comme pour tout avec Samba, vous pouvez tout contrôler finement. Voici quelques exemples : Pour partager un répertoire public, créez un clone de la section [tmp] ci-dessus en ajoutant le code suivant dans le smb.conf : [public] comment = Partage public path = /home/public public = yes writable = yes printable = yes Pour que le répertoire ci-dessus soit en lecture pour tout le monde mais uniquement en écriture pour les personnes du groupe staff, modifiez l'entrée comme ci-dessous : [public] comment = Partage public path = /home/public public = yes writable = yes printable = no write list = @staff Pour d'autres trucs et astuces concernant les partages de répertoires, conférez vous à la documentation de Samba ou aux pages de manuel. 7 7. . Partager un répertoire Windoze avec des machines linux Un client SMB pour un hôte Unix est inclus dans la distribution de Samba. Il fournit une interface semblable au ftp, en ligne de commande. Vous pouvez utiliser cette utilitaire pour transférer des fichiers entre un « serveur » Windows et un client Linux. Pour voir ce que partage une machine donnée, utilisez : /usr/sbin/smbclient -L hôte où « hôte » est le nom NetBIOS de la machine dont vous voulez voir les partages. Vous obtiendrez une liste des « services » en partage, c'est-à-dire le nom des répertoires ou des machines qu'il partage pour vous. A moins que le serveur SMB n'aient aucune protection, vous allez devoir saisir un mot de passe. Utilisez le mot de passe pour le compte d'invité ou pour votre compte personnel sur cette machine. Par exemple : smbclient -L zimmerman Ce qui devrait donner quelque chose comme cela : Server time is Sat Aug 10 15:58:27 1996 Timezone is UTC+10.0 Password: Domain=[WORKGROUP] OS=[Windows NT 3.51] Server=[NT LAN Manager 3.51] Server=[ZIMMERMAN] User=[] Workgroup=[WORKGROUP] Domain=[] Sharename Type Comment --------- ---- ------- ADMIN$ Disk Remote Admin public Disk Public C$ Disk Default share IPC$ IPC Remote IPC OReilly Printer OReilly print$ Disk Printer Drivers This machine has a browse list: Server Comment --------- ------- HOPPER Samba 1.9.15p8 KERNIGAN Samba 1.9.15p8 LOVELACE Samba 1.9.15p8 RITCHIE Samba 1.9.15p8 ZIMMERMAN La « browse list » (liste des machines) montre quels sont les autres serveurs SMB partageant des ressources sur le réseau. Pour utiliser le client, lancez : /usr/sbin/smbclient service ou « service » est une machine et un nom de partage. Par exemple, si vous essayez d'accéder à un répertoire en accès public sur une machine appelée zimmerman, le service sera nommé \\zimmerman\public. Néanmoins, à cause des restrictions de l'interpréteur de commandes (le shell), vous allez devoir redoubler les backslashs, pour obtenir la ligne suivante : /usr/sbin/smbclient \\\\zimmerman\\public mon_mot_de_passe où « mon_mot_de_passe » est votre mot de passe écrit tel quel. Vous allez obtenir la ligne de commande suivante : Server time is Sat Aug 10 15:58:44 1996 Timezone is UTC+10.0 Domain=[WORKGROUP] OS=[Windows NT 3.51] Server=[NT LAN Manager 3.51] smb: \> Tapez « h » pour obtenir de l'aide sur smbclient : smb: \> h ls dir lcd cd pwd get mget put mput rename more mask del rm mkdir md rmdir rd prompt recurse translate lowercase print printmode queue cancel stat quit q exit newer archive tar blocksize tarmode setmode help ~? ~! smb: \> 8 8 . . Partager une imprimante linux avec des stations windoze Pour partager une imprimante Linux pour des stations Windows, vous devez être sûr que votre imprimante est configurée pour fonctionner sous Linux. Si vous savez imprimer depuis Linux, la mise en place d'un partage de l'imprimante par SMB est quasi-automatique. Veuillez vous référer au Printing HOWTO pour la configuration de l'imprimante. Puisque l'auteur utilise une imprimante connectée à une machine sous Windows NT, cette section ne doit pas être prise à la lettre, mais simplement comme une suggestion. Quiconque ayant des détails sur ce point est invité à les envoyer à dwood@plugged.net.au afin que ce chapitre puisse être complété. Ajoutez la configuration d'impression à votre smb.conf : 9°/ LES FICHIERS DE CONFIGURATION DE LINUX (ou comment mettre les mains dans le cambouis) .profile c'est le fichier le plus facile d'accès. C'est un peu autexec.bat pour ceux qui connaissent le dos. Pour les autres, c'est un fichier de commandes ecrit en ascii (modifiable avec n'importe quel éditeur). Son nom commence par un . ce qui fait qu'il n'apparait pas avec la commande ls (taper ls -l pour le voir. On peut aussi taper ls .* mais tous les fichiers du répertoire parent vont apparaitre avec) Il existe un .profile par utilisateur, ce qui permet de definir des parametres personnalisés, comme le PATH ou tout autre variable d'environement, et aussi lancer des commandes, qui seront alors exécutées à chaque démarrage. Si ce fichier n'est pas présent, aucun problème. /etc/ C'est le répertoire des scripts de demarrage. Il contient: HOSTNAME : ce fichier contient le nom de l'ordinateur associé à son adresse ip NETWORKING : contient "yes" si le reseau est activé sinon "no" XF86config : parametres de configuration de xwin quand il est installé. fstab : liste de toutes les partitions accesible depuis le poste local (disques durs, disquette, cdrom, lecteur reseau). Ces partitions sont activées automatiquement lors du démarrage. hosts liste des noms associés aux adresses ip. grâce à ce fichier, on peut taper telnet manix au lieu de telnet 169.254.141.236 et pareil avec ping ou ftp. Exemple de contenu : 169.254.1.1 martin.uxtobirza martin 169.254.141.236 placebo.uxtobirza placebo 169.254.246.199 manix.uxtobirza manix ainsi ping manix est plus facile à ecrire que ping 169.254.246.199 exports Contient les noms des repertoires partagés, à qui et avec quels droits. exemple : /travail martin.stationtruc (rwx) jack.stationtruc (rx) /usr michel.stationtruc (rx) /etc/rc.d/ Dans ce sous repertoire, il y a des scripts qui sont lancés lors du démarrage ou l'arrêt de tous les processus principaux de linux. rc.inet1 adresse ip, nom d'hote, nom de domaine, passerelle et masque de sous reseau, paramètres eventuels de la carte reseau. rc.inet2 fin d'initialisation du réseau, montage eventuel des partitions distantes rc.S script d'initialisation du système pour l'installation de linux rc.M script de mise en route du multitâche et multi-utilisateurs. (M pour multi-) rc.K script de la premiere phase d'arrêt de la machine qui consiste a arrêter tous les process du multitâche. (K pour kill) rc.0 script d'arret de linux (descendre les partitions, prevenir les utilisateurs, déconnecter tout le monde, faire un kill sur toutes les taches) rc.4 script de demarrage du niveau 4: demarrage de xwindows rc.6 script de la dernière phase d'arrêt du système, pour l'arrêt ou le rebootage. Dans ce répertoire, il y a d'autres scripts comme la mise en place du clavier approprié, de la police de caractère, des couleurs d'affichage de type de fichier, ceux là sont spécifique à linux. on ne les trouve pas forcément sur les autres systèmes unixiens. 10°/ quelques commandes utiles : fsck df ps kill make mc gunzip tar xf86config XF86Setup SuperProbe su reboot halt controles : ctrl/d ctrl/z ctrl/alt/supp shit/fx les fleches si la souris est active 11°/ Trucs et astuces / Linux •Augmenter le nombre de terminaux TTY dans /dev : Vous n'avez que 10 consoles sous Linux, alors que vous avez 12 touches de fonction, comme c'est frustrant ! Nous allons arranger ça vite fait bien fait : Placez vous dans le répertoire /dev. Exécutez la commande MAKEDEV tty11, puis MAKEDEV tty12. Et voila, vous avez deux drivers de plus correspondant aux consoles n°11 et12 •Ajouter ou retirer des login sur des consoles : Vous n'avez que 8 consoles sur lesquelles vous pouvez vous logger, qu'à cela ne tienne. Editez le fichier /etc/inittab. Repérez les lignes commençant par Cx:yy:respawn:/:... où x est un nombre compris entre 1 et 8 correspondant au numéro de la console. Copiez une de ces lignes, et ajoutez la à la suite, adaptez les nombres x en fonction de la console que vous désirez utiliser pour vous logger, et sauvegardez le fichier. Vous avez désormais le message classique "Login : " qui apparait sur la console en question. •Afficher tous les messages système sur une console : Editez le fichier /etc/syslog.conf, et ajoutez la ligne *.* /dev/ttyX où X est le numéro de la console sur laquelle vous désirez envoyer tous les messages. Choisissez une console sur laquelle aucun login n'est activé, sous peine de désagréments d'usage ... Quelques bricoles pour sortir de mauvais pas ou pour faire de LinuX un OS un peu plus Fun!! •Votre copine passe son temps a jouer a Doom et donc monopolise votre bécane (ou la sienne) Alors que LinuX est multitache cela est ridicule n'est-ce pas ? La solution est relativement simple. Il suffit de recuperer un terminal du type VT100 pour le raccorder sur le port serie de votre machine. Ce genre de terminaux se trouvent en general dans les poubelles de grandes entreprises ou chez les antiquaires de l'informatique.et sont generalement en monochrome. (Un vieux 386 utilise en mode terminal doit faire l'affaire aussi). On le relie au Pc par un cable null modem (celui qui sert a jouer a Doom a deux). Et voila ..Il faut maintenant changer le fichier /etc/inittab # Serial lines #s1:45:respawn:/sbin/agetty 19200 ttyS0 s2:45:respawn:/sbin/agetty 19200 ttyS1 On uncomment la ligne qui correspond a la ligne serie concernee. Pour moi c'est sur le com2 donc ttyS1.19200 corespond a la vitesse de transmission ici 19200 bauds... Un petit shutdown now et c'est bon..Lorsque linuX redemarre on doit voir le login sur le VT100. Note: il est parfois preferable de tapper son login et password en majuscule comme ca toute la session se fera en majuscule ce qui peut aider au debut. •Je veux encore plus de terminaux virtuels Par defaut LinuX offre 6 terminaux virtuels.Essayez Alt F1..F7 pour voir ou Ctrl-Alt-F1..F7 sous X.Pour en avoir encore quelques un en plus il suffit de rajouter ces quelques lignes dans /etc/inittab # Note: for 'agetty' you use linespeed, line. # for 'getty_ps' you use line, linespeed and also use 'gettydefs' c1:12345:respawn:/sbin/agetty 38400 tty1 c2:12345:respawn:/sbin/agetty 38400 tty2 c3:45:respawn:/sbin/agetty 38400 tty3 c4:45:respawn:/sbin/agetty 38400 tty4 c5:45:respawn:/sbin/agetty 38400 tty5 c6:45:respawn:/sbin/agetty 38400 tty6 c7:45:respawn:/sbin/agetty 38400 tty7 c8:45:respawn:/sbin/agetty 38400 tty8 et dans /etc/ttys console tty1 console tty2 console tty3 console tty4 console tty5 console tty6 console tty7 console tty8 vt100 ttyp0 vt100 ttyp1 vt100 ttyp2 vt100 ttyp3 Il ne faut pas remplir tous les peripheriques.Laissez un tty pour que X windows puisse ci conecter. •Mon terminal virtuel s'est planté Eh oui ca arrive ... Essayez cat toto.gz (toto.gz doit exister biensur).La solution taper Ctrl-v Echap c return •J'en ai mare d'appuyer sur Ver-Num a chaque fois que j'ouvre un nouvelle session En effet lorsque l'on debute une session, par defaut le pave numerique n'est pas active. Il y a plusieurs possibilites tout d'abord rajouter un boucle for i 0 8 setleds num+ dans /etc/rc.d/rc.M.Mais je n'aime pas trop cette solution, si le nombre de terminaux changent c'est la galere assuree. L'autre solution est un peu bête, mais elle marche a chaque fois: Tout le mode connait les fichiers d'initialisation de bash ~/.bashrc et ~/.bash_profile . Le premier est effectué à chaque nouveau login et l'autre a chaque bash lance par exemple dans un xterm. Alors le plus simple est de mettre setleds +num dans .bashrc (s'il n'existe pas il suffit d'utiliser Vi..) •J'en ai mare de taper ls -ila |more Utilisez les alias exemple:tapez alias 'l=ls -ila|more' .Maintenant l et voila !! pourquoi ne pas le mettre dans .bash_profile Voici par exemple le mien: echo "Salut " $LOGNAME "by "$HOSTNAME echo "Declaration des alias" alias 'c=cd ..' alias 'cd..=cd ..' alias 'l=ls -ila|less' alias 'd=ls -a' alias 'c=cd..' setterm -background blue -store •Encore plus Fun: Le screen saver en tache de fond! xlock -nolock -inroot -mode forest (ou pyro ou swirl ...) & Une image de fond : xv -root toto.gif -quit ou alors setroot -bitmap toto.xbm